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dimanche 16 septembre 2018

BOIS LE ROI CHARTRETTES 1900


Il y a un mélange entre des images du livre et des archives personnelles. C’est une autre époque où les cartes postales servaient à donner de ses nouvelles, à prévenir qu’on était bien arrivé. 

BOIS-LE-ROI CHARTRETTES 1900  
Il est publié chez l’éditeur AKG, rue Grande à Fontainebleau. 
  
Couverture du livre
Thème: histoire locale

Auteurs: Jean Varly, Michel Poulin. 

Date de parution: 2018

Nombre de pages: 177

Prix: 39 euros (mais on peut l'emprunter en bibliothèque).

Temps de lecture: Fluctuant. J’ai passé deux heures mais je devais le rendre le lendemain à la médiathèque. C’est le genre de beau livre dont on s’imprègne, qui se relit, qu’on montre à des invités, des amis...

SOMMAIRE 


BOIS-LE-ROI 
De la Grande Rue à la Place de la République
Allons vers l'École
Quartier de la Gare 
Balade à Brolles 
Descendons sur la Seine

CHARTRETTES 
Centre du Village 
Grande Rue - Quai des Vallés 
Chemin du petit Vau
Rue Foch 
Route de Bois-le-Roi 
Route du Châtelet-en-Brie
Route de Sivry 
Le Coteau 
Annexe 
Tripogneuse 
Les Ponts Gué, Barrages, 
Écluses Seine, Navigation

Résumé 
Des cartes postales anciennes (CPA) servent de guide pour une visite virtuelle des villages de Chartrettes et Bois-le-roi, commenté par les collectionneurs passionnés d’histoire locale. C’est un voyage dans le passé. 

Lecture
Mais pourquoi les hommes à l’époque portaient-ils tous des casquettes et des moustaches ?
Je tourne les pages lentement. C’est un beau livre où il n’y a pas beaucoup à lire, mais beaucoup à regarder. Peu à peu, il s’imprègne en moi et je reverrais les mêmes lieux en les superposant à ces images noires et blancs. 


 Les gens sont au-milieu de la rue, ils ne craignent pas la circulation automobile. Il y a des champs à la place des maisons, le supermarché ne défigure pas encore l’entrée du village. 

Parfois désorienté, on s’attarde sur une partie de la carte reproduite, on cherche à faire recoller le passé et le présent. On scrute ces visages tirés des limbes sans espoir d’identification. 
IMAGE ISSUE DU LIVRE

Place de la cité à Bois le roi, il y avait déjà un hôtel restaurant Le Renaissance. La légende nous dit qu’on trouvait quatre débits de boisson, un bazar, un coiffeur, une mercerie, un serrurier, un boucher, une mercerie. A la place de l’actuelle boulangerie, le garage de mr Gasolin. A la place de Coccimarket (Coccinelle pour ceux qui ont connu), un tapissier ébéniste. Plus loin, nous croisons des livreurs de vin tirant leurs tonneaux au-milieu de la chaussée. 
Des gens posent devant le Chalet de la gare. Si on a du mal à le situer, on reconnaît bien la gare de Bois-le-roi. Le Café de la gare ne semble pas avoir beaucoup changé. 
Image issue du livre. C'est l'emplacement de l'actuel Mehari. 

En descendant la grande avenue (Doumer) vers la Seine, on a la surprise de voir un champ cultivé dans le prolongement de l’actuel Mehari. Tout simplement parce qu’il y avait un établissement d’horticulture. Troublant. 

En lisant la courte biographie qui lui est consacré, on se rend compte de l’importance de l’architecte Périn pour les deux villages. Les demeures, les belles élégantes, donnent leur physionomie et leur identité aux bords de Seine. 


La domestication progressive du fleuve et la comparaison avec aujourd’hui produisent les images les plus fascinantes. 
« Le site de la Cave était initialement un gué, c'est-à-dire un seuil sur le profil longitudinal de la Seine. Lorsqu'une rivière érode la roche sur laquelle elle coule, lorsqu'elle rencontre une couche géologique plus dure, ce site moins érodable est une zone de rapide. A cet endroit la rivière sera peu profonde et étalée. En période de faible débit il sera possible de traverser à gué, la profondeur étant faible. Les bacs ne sont pas au droit des seuils où le courant est trop rapide. Ces seuils sont des lieux favorables pour construire des barrages et des ouvrages de navigation. L'objectif est d'augmenter la profondeur pour permettre la navigation en toute saison. En amont de chaque barrage la rivière devient un plan d'eau. »
Image issue du livre

Et puis, sur un pas de porte, la légende nous dit que le boulanger Fillon regarde la rue. On ne voit pas son visage. C’est mon arrière-grand père, le père de ma grand-mère. Quelques dizaines de pages plus loin, sur le chapitre traitant de Chartrettes, un bout d’image, des lettres à déchiffrer, Jouas Désiré, peinture vitrerie. Mon autre arrière-grand père. On prend conscience qu’on est d’un pays...



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