Tuer n’est pas jouer Sylvie Granotier (2008)
Le roman se présente d’après le point de vue du narrateur Michel Leman, un comédien très ambitieux et intelligent qui veut grimper au sommet.
Rien ne doit l’arrêter, surtout pas un minable maître-chanteur. Alors il le tue dans sa loge et réussit à abandonner son corps dans un bois. Rien ne le relie à ce cadavre...
Mais alors quand surgit la fille de cette homme qui semble lui vouer une admiration sans borne, est-ce pur hasard ou y-a-t-il une machination fomentée ?
Cette jeune femme va peu à peu lui devenir indispensable, devenir l'assistante idéale, rester dans son ombre puis vouloir en sortir.
En parallèle, c’est la carrière de Leman qu’il nous expose, convaincre un réalisateur asiatique de l’engager, un tournage à Hong Kong, des répétitions à Londres, un tournage à Hollywood. Nous sommes à fond dans la psychologie tourmentée et égoïste de cet homme qui se définit lui-même comme un inadapté invivable. On pense beaucoup à Boileau-Narcejac. Juliette, dite « Jules » est-elle une diabolique ? Quel est son passé ? Et le fameux Bruno, avec qui Leman a une amitié ambigue, quel est son double jeu ?
Elle était désarmante, semblait ne rien attendre, prête à partir sans demander son reste.
En parallèle, c’est la carrière de Leman qu’il nous expose, convaincre un réalisateur asiatique de l’engager, un tournage à Hong Kong, des répétitions à Londres, un tournage à Hollywood. Nous sommes à fond dans la psychologie tourmentée et égoïste de cet homme qui se définit lui-même comme un inadapté invivable. On pense beaucoup à Boileau-Narcejac. Juliette, dite « Jules » est-elle une diabolique ? Quel est son passé ? Et le fameux Bruno, avec qui Leman a une amitié ambigue, quel est son double jeu ?
Ce que j’en ai pensé. Je fais court car je l’ai lu d’une manière trop discontinue. C’est un polar psychologique à lire d’une traite. Je suis admiratif de ce genre de roman où l'auteur vous fait entrer dans la tête d'un personnage qui va dévoiler ses mystères. On a le plaisir de se laisser mener par le bout du nez dans les couloirs de ce labyrinthe-cerveau. La fin est décevante, trop réelle, dommage.
Sylvie Granotier excelle dans la description des caractères. En faisant des recherches, je constate qu'elle est aussi actrice et scénariste, ce qui explique l'excellence de sa description du milieu artistique.
Sylvie Granotier excelle dans la description des caractères. En faisant des recherches, je constate qu'elle est aussi actrice et scénariste, ce qui explique l'excellence de sa description du milieu artistique.
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