Robin Cook On ne meurt que deux fois ( He died with his eyes open) Série noire, traduit de l’anglais par Jean-Bernard Piat.
Le narrateur, un sergent de police du service des décès non éclaircis, arrive sur une scène de crime. Nous ne saurons pas le nom de cet homme, nous connaîtrons juste son éthique professionnelle qui le fait rester à un poste ingrat dans la police anglaise, pour rendre justice aux anonymes.
« Nous travaillons sur la mort obcure, sans importance et apparemment sans mobile de gens qui ne comptent pas et n’ont jamais compté. »
Charles Staniland a été massacré.
« Comment un alcoolique de cet âge-là finit-il sa carrière dans un terrain vague, dans le même état que s’il avait été déchiqueté par un obus ? »
Le sergent-narrateur s’immerge dans la vie du mort, il lit ses écrits, et écoute des cassettes audio où il raconte sa descente aux enfers, entre désespoir et lucidité. Le sergent passe de témoin en témoin, de bar en appartements sinistrés. Il y a ceux qui méprisaient Staniland et ceux qui l’ont bien aimé (un ex-collègue de la BBC et son ex-femme). Il sait qu’il touche au but quand il retrouve la femme fatale, la dernière amante de Staniland. Pour savoir la vérité, le sergent va devoir aller loin, trop loin ...?
« Les gens comme ça sont semblables aux infirmières. On trouve normal qu’ils passent inaperçus sans être récompensés. »
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