Littérature jeunesse
Tobie Lolness. Tome 1. Gallimard jeunesse, publié en 2006. Illustrations de François Place.
Waouh, ça faisait longtemps, mine de rien, que je n'avais pas lu un livre d'un trait, enfin deux ou trois. On le lâche quelques heures, pour ne pas se lasser, puis on le reprend, on en avale de grandes gorgées, on voyage dans le Grand Arbre-continent des Cîmes aux Basses branches. On est avec le héros éponyme, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu 13 ans (et que je n'avais pas été aussi courageux...), et on est lilliputien, on a peur des fauvettes, des grenouilles qui vous happent tout cru, des charançons prêts à vous dévorer, des araignées noires aux yeux rouges dans la nuit menaçante en fuite éperdue, on a un père de génie, une maman très douce, et la belle Elisha s'inquiète pour vous...
Il lui fallait une oeuvre... |
Quand on arrive à la dernière page, on est étonné de voir qu'il ne s'est passé que quelques heures. Voilà un palpitant récit (écologique). Dans la littérature jeunesse, les auteurs n'hésitent pas à développer des métaphores puissantes. Ici, l'arbre symbolise un continent, et on voit que l'exploitation des ressources naturelles par des cupides capitalistes entraîne tout un peuple vers l'égoïsme, l'asthénie et la mort.
J'avais découvert Thimothée de Fombelle, né en 1973 (un bon cru), à l'occasion d'un entretien dans Télérama. J.K. Rowling et Philip Pullman m'avait redonné le goût de la littérature jeunesse, il n'en fallait pas plus pour éveiller ma curiosité pour ce succès mérité d'un auteur français.
Bref, je le ramène demain à l'Astrolabe et j'emprunte le deuxième tome.
(https://etherpad.mozilla.org/ep/pad/view/ro.F5TbPc9HoFg/latest)
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